Avec ses trois prochaines sorties sur grand écran, LILY JAMES est sur le point de laisser derrière elle son personnage de princesse Disney. Portant des vêtements modernes de la saison SS18, l’actrice Britannique nous parle d’avoir failli rater Mamma Mia! et de pleurer avec Meryl Streep.
Si Lily James pouvait jouer un rôle de l’histoire du cinéma, lequel serait-ce ? « En voilà une question difficile« , dit l’actrice, que vous reconnaitrez probablement incarnant Rose dans ‘Downton Abbey’ ou la princesse Disney Cendrillon. Elle fronce le nez sous la concentration. « J’ai regardé ‘The People vs. Larry Flynt’ hier soir », répond-elle finalement, se référant au biopic du baron Américain de la pornographie, avec Woody Harrelson jouant Flynt et Courtney Love jouant sa petite amie stripteaseuse, Althea Leasure. « Courtney Love dans ce film … » Sa voix se termine en un soupir. « Oh mon dieu, incroyable. Ce serait génial d’aller aussi loin, d’aller quelque part avec un réalisater et un groupe de personnes et de juste tout lâcher. Ce serait cool. »
C’est une période intéressante pour James. Après un flirt chronométré avec des sujets plus sombres et plus lourds comme ‘Baby Driver’ sorti l’année dernière, et une apparition remarquée dans la peau de la secrétaire de Churchill dans ‘Darkest Hour’, l’actrice de 29 ans élève son jeu avec trois premiers rôles féminins qui promettent de la placer dans le top des plus grandes inluences mondiales Britanniques. Pour commencer l’adaptation très attendue du très aimé roman historique ‘The Guernsey Literary and Potato Peel Pie Society’, réalisé par Mike Newell. Plus tard ce mois-ci, il y a ‘Little Woods’, un film indépendant écrit par sa réalisatrice de 28 ans Nia DaCosta dans une ambiance Sundance; et enfin sous le soleil de juillet, tout en chant et en danse, la séquelle Mamma Mia! : Here We Go Again, dans lequel James joue Donna (alias Meryl Streep jeune).
C’est le lendemain des Oscars, et Lily James et moi-même nous rencontrons à un café du Nord de Londres près de chez l’actrice. Toujours aussi échevelée, elle pourrait être n’importe quelle jolie Londonienne – habillée d’une jean vintage (« venant d’Austin »), un grand manteau, une écharpe Burberry et un pull large provenant d’une boutique locale – si ce n’est son arme à la Julia Roberts qui fait la puissance de sa beauté, qu’elle ne dégaine qu’une fois que nous sommes attablés et que nous sirotons un café. Après des mois chantant ‘Mamma Mia’ (« C’était tellement intense, parce que je devais chanter, je devais danser … et j’ai eu comme l’impression que j’allais tout foirer« ), elle se ressource. « Je vois des amis que je n’ai pas vu depuis tellement longtemps et je ne me sens plus coupable quand je bois du vin tous les jours. Je peux manger ce que je veux, ne pas aller à la gym, et je peux juste être paresseuse. » Ergo, elle a passé la nuit des Oscars au lit (en dormant), se réveillant pour recevoir des messages excités de son petit ami et acteur Matt Smith (à ce moment-là à Los Angeles) sur la victoire de Gary Oldman pour ‘Darkest Hour’. Depuis, elle a souvent regardé le discours de Frances McDormand : « Je l’ai regardé tellement de fois. Genre, en boucle ! Je l’ai rencontré aux BAFTA’s et elle est une vraie rock star. Elle est juste tellement elle-même. »
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